UNE FEMME SUR DIX VICTIME DE VIOLENCE CONJUGALE EN FRANCE
Chaque année, 1 femme sur 10, âgée de 20 à 59 ans, subit régulièrement la colère de son partenaire. La violence conjugale ne connaît ni frontière ni barrière sociale, culturelle ou économique. Le mari violent est un homme comme les autres dont la folie ne transparaît que rarement, si ce n'est dans la sphère privée de son couple.
Les manifestations de violence conjugale
La violence conjugale peut prendre des formes diverses. Des humiliations verbales à la torture psychologique, sarcasme, dénigrement... elle passe également par des actes physiques comme, le plus fréquemment, des coups, des gifles, des brûlures ou encore des sévices sexuels. La violence conjugale naît dans une relation privée, à côté de la vie sociale des deux partenaires pour ne pas laisser filtrer une violence inouïe. Les victimes ont d'autant plus de mal à se défaire de leur bourreau et à les dénoncer qu'elles sont conditionnées et apeurées. Autre problème, s'il n'y a ni bleu ni blessure, la parole d'une femme battue est souvent remise en cause...
Faire face aux idées reçues
Les femmes victimes de violence conjugale doivent fréquemment faire face à des préjugés, aux idées reçues de celles et ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. "La violence conjugale est l'apanage des milieux défavorisés ou des maris alcooliques", "elle n'a qu'à partir", "c'est un mari violent, mais un bon père" ou encore "une femme battue provoque son mari". Autant de stéréotypes destructeurs qui renforcent le secret du privé, l'idée de ne pas avouer et de ne pas porter plainte. Les auteurs du crime que constitue la violence conjugale exercent alors leur contrôle physique et psychologique en toute impunité. Aucun crime ne doit rester impuni ! Vous êtes victime de violence conjugale ? Contactez le 3919, numéro d'écoute national destiné aux femmes victimes de violences, pour vous faire aider. L'appel est anonyme et gratuit, sortez du silence, vous ne risquez rien...